Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, a placé l’ensemble du territoire métropolitain en risque « élevé » au regard de la progression rapide du virus de l’influenza aviaire en Europe. Des mesures de prévention renforcées s’appliquent afin de protéger les élevages de volailles.

Depuis le début du mois d’août, de très nombreux cas ou foyers d’influenza aviaire ont été détectés dans la faune sauvage ou dans des élevages en Europe notamment au bord de la mer du Nord et de la mer Baltique, dont plusieurs foyers dans des élevages allemands. Dans le même temps, la claustration de tous les élevages professionnels a été décidée aux Pays-Bas à la suite de la détection d’un foyer dans un élevage de poules pondeuses. En Italie, des foyers ont également été détectés dans des élevages de dindes de chair.

Dans ce contexte et à l’approche de la période migratoire à risque, la France est en situation de forte vigilance. Trois basses-cours contaminées sont recensées dans les départements des Ardennes et de l’Aisne.

L’accélération de l’épizootie en Europe amène à un passage au niveau de risque « élevé » avec l’application des mesures de prévention suivantes sur l’ensemble du territoire métropolitain :

  • mise à l’abri des volailles des élevages commerciaux et la claustration ou mise sous filet des basses-cours ;
  • interdiction de l’organisation de rassemblements et de la participation des volailles originaires des territoires concernés ;
  • conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d'appelants ;
  • interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l'arrivée de la France jusqu’au 31 mars ;
  • vaccination obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.

Ces mesures sont accompagnées d’une surveillance clinique quotidienne dans tous les élevages (commerciaux et non commerciaux). Elles ont pour but de protéger les volailles domestiques d'une potentielle contamination.

Les modalités de mise à l’abri ont été adaptées afin de prendre en compte les conditions de production, notamment pour les élevages plein air ou sous cahiers des charges spécifiques. Ces adaptations ont pour objectif d’assurer un haut niveau de protection vis-à-vis du risque d’introduction du virus dans les élevages.

Suite à la publication de l’instruction technique 2021-865 du 18 novembre 2021, vous trouverez ci-dessous les logigrammes de décisions, des conditions de mises à l’abri accompagnés des formulaires de demande d’autorisation ainsi qu’un tableau récapitulant les conditions de mise à l’abri, d’alimentation et d’abreuvement adaptées aux espèces et modes de production.

Cliquez sur les liens ci-dessous pour télécharger les documents  

Précisions complémentaires :

  • Toute dérogation acceptée par les services de la DDecPP sera valable uniquement jusqu’ à la fin de la bande pour laquelle la dérogation est demandée.
  • Toute nouvelle mise en place fera l’objet d’une nouvelle demande et d’une visite vétérinaire. Pour rappel, les visites vétérinaires sont à la charge des éleveurs.

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