En marge du déplacement d'Emmanuel Macron à Condom, Thierry Guilbert, président de la Coordination Rurale 32, a rencontré Monsieur Paul Delduc, conseiller énergie, environnement, transports et agriculture auprès du Président de la République. L'occasion d'échanger sur 3 thématiques importantes pour le monde agricole. Irrigation : il est temps d’avoir une politique ambitieuse ! Le conseiller a reconnu la difficulté et la complexité des études d'impact dès lors qu'un cours d'eau est directement concerné par le projet. Il a évoqué l'importance de la cartographie pour avoir une vision globale du projet mais a rappelé que le plus important est ce qui est inscrit dans la loi. Suite à un nombre conséquent de contentieux, et afin de ne plus induire les agriculteurs en erreur, le Paul Deluc a annoncé que le décret concernant les modalités de prélèvement va être prochainement modifié, un amendement ayant été déposé deux jours plus tôt. Pour Paul Delduc, même si le sujet de l'irrigation et de la création de lacs ou de retenues collinaires est de plus en plus présent, il n'en demeure pas moins nécessaire qu'une certaine quantité d'eau reparte dans les cours d'eau et au remplissage des nappes phréatiques. La CR32 a demandé très rapidement la régularisation par l’État du Lac de Caussade et souligné que ce serait un signal politique fort en faveur de l’irrigation. Pour les agriculteurs gersois, au pied des Pyrénées, il n’est plus possible de regarder l’eau de l’hiver partir vers la mer, alors qu’il en manque cruellement l’été. Bien-être animal et mises aux normes Pour reconquérir la souveraineté alimentaire de la France, le plan de relance national va dédier 364 millions d’euros afin de reconquérir la souveraineté alimentaire de la France , et d'après Paul Delduc, une partie permettra de « répondre aux hautes exigences des consommateurs français, en faveur d’une alimentation sûre, saine et attentive au bien-être animal. Un plan de modernisation des abattoirs et des élevages répond à ces enjeux, en renforçant leur compétitivité, en assurant le respect du bien-être animal, tout en investissant dans la biosécurité pour réduire l’exposition aux crises sanitaires de demain. » Concernant les associations antispécistes, le conseiller a assuré que l'État entend les revendications de la Coordination Rurale sur le sujet. Traités internationaux La Coordination Rurale a interpelé le conseil sur la problématique des traités internationaux qui faussent le marché sans respecter les normes françaises. Réponse du conseiller : « Pour l'heure les critères de traçabilité ne sont pas suffisamment respectés.» Emmanuel Macron aurait ainsi demandé un rapport complet sur les impacts - principalement écologiques - du MERCOSUR, des scientifiques seraient sur le sujet.

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