En cette période estivale, le soleil a décidé de faire plaisir aux nombreux touristes de notre belle région en leur accordant une accumulation de journées chaudes et sèches sans une goutte de pluie. Le tourisme se régale mais dans les champs, les cultures commencent à souffrir et que dire des prairies sèches qui obligent certains agriculteurs à utiliser les réserves de cet hiver. « Commencer à nourrir ses animaux avec du fourrage en plein été, c’est risquer la pénurie cet hiver et donc de se fournir à l’extérieur, ce qui augmentera les charges et fera travailler à perte » explique Jean-Jacques Pesquerel, président de l’Urdac/CR14.

Que ce soit pour le blé, l’orge ou le colza, on estime que la moisson de cette année aura une bonne dizaine de jours d’avance : une précocité qui n’est pas de bon augure pour les rendements.

Les plantes ont un cycle à respecter pour créer la matière, ce « sprint final » dû à ces températures dignes de la Côte d’Azur, accélère le processus ce qui ne laisse plus assez de temps aux plantes pour produire des grains.

L’Urdac/CR14 reste très vigilante : « en cette période difficile, il ne faut pas grand-chose pour perdre pied. Il ne faudrait pas que cette sécheresse soit la goutte d’eau qui fait déborder le vase » conclut Jean Jacques-Pesquerel.

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