Vendredi 7 janvier, Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture, accompagné de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, est venu soutenir les acteurs de la filière avicole landaise en proie à la grippe aviaire. Malgré des mesures de biosécurité strictes, ce ne sont pas moins de 24 foyers qui ont été recensés dans le département. Pour autant, Julien Denormandie s'est voulu rassurant sur la situation actuelle, estimant qu'elle est sous contrôle. Les acteurs de la filière, quant à eux, se sentent démunis face à la reprise de l'épizootie pour laquelle près de 75 000 palmipèdes et 80 000 volailles ont été abattus depuis la mi-décembre.
« Même si le dispositif de versement des aides a permis aux éleveurs de ne pas subir trop de pertes financières, aujourd'hui, ils sont toujours dans la crainte de la propagation du virus », estime Olivier de Ginestet, président de la CR 40. La question de l'indemnisation se pose également sur le long terme, « on ne peut pas se réunir tous les ans pour chercher comment indemniser, il faut trouver des solutions qui permettent à toute la filière de reprendre une activité normale. »
Pour le ministre, cette solution pourrait être dans la vaccination. Une réunion regroupant les professionnels de la filière devrait avoir lieu le 12 janvier pour déterminer les zones et les protocoles de cette expérimentation. Rappelons qu'à ce jour, aucun vaccin n'est autorisé par la Commission européenne pour la famille des anatidés. Pour la CR, la vaccination permettrait une reprise de l'activité avec plus de sérénité.
