Dans l’Hérault et le Gard, comme partout en Languedoc-Roussillon, les vendanges sont assez hétérogènes, en raison d'une très forte pression sanitaire du mildiou. Moins malchanceux sont ceux qui ont réussi à traiter leurs parcelles limitant ainsi les dégâts. Côté vins bios, une catastrophe…

Dans l’Aude, une succession d’événements climatiques en 2018 (gel au printemps, pluie en fin de printemps, fortes attaques de mildiou, orages de grêle et enfin sécheresse en fin d’été) a été à l’origine d’une forte baisse des rendements dans le département.

La production dans les Pyrénées-Orientale fait face à plusieurs années de sécheresse qui ont de lourdes conséquences sur le vignoble catalan. L’irrigation doit devenir une priorité pour ce département.

Alors que la production languedocienne oscille en moyenne autour de 12 millions d’hectolitres par an, cette année, les chiffres seraient légèrement en baisse (-4 à 5 % de production) pour atteindre les 11,5 millions d’hectolitres. La récolte 2018, pour le Gard, serait d’environ 3,4 millions d’hectolitres pour une moyenne de 3,5 millions d’hectolitres. Cette récolte s’annonce finalement meilleure que celle de l’an passée qui avait subi un important déficit avec 2,5 millions d’hectolitres produits.

En bref, la récolte sera « normale » mais partout elle coûtera bien plus cher aux viticulteurs en raison des nombreux traitements effectués ; des pertes de trésorerie sont à prévoir. Une nouvelle année qui fait suite à trois années déjà très difficiles marquées par la sécheresse et le gel.

Cette année, la viticulture en Languedoc-Roussillon est encore une fois mise à mal par une attaque de mildiou sans précédent. En 30 ans, la région Languedoc Roussillon sera passée d’une production de 28 millions d’hectolitres à seulement 12 millions d’hectolitres.

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