La deuxième réunion de cet atelier 5 des États généraux de l'Alimentation (EGA) avait lieu le 6 septembre. Elle a débuté par la prise de parole de ceux qui le souhaitaient pour réagir au relevé de conclusion qui avait été envoyé la veille. La CR est intervenue pour s’étonner que le grave problème des prix bas pour les produits agricoles, dont la PAC est responsable, ne soit pas mis en avant. Elle a indiqué que si l’atelier 5 n’avait pas le pouvoir de changer la PAC, il avait par contre le devoir de dire qu’il fallait la changer.

Il y a eu ensuite des tables rondes pour traiter des thèmes suivants : l’organisation de l’amont, la contractualisation et la contribution de l'ensemble des avals à la création de valeurs. Les compte-rendus de ces tables-rondes ont ensuite été faits avec peu de nouveautés car les positions restent assez figées avec peu de considérations pour des prix respectant les coûts de production des agriculteurs.

Après avoir demandé la semaine dernière la libéralisation de la vente des céréales, la CR a demandé cette fois que soit modélisé l’effet de la hausse des produits agricoles hors boissons sur les prix à la consommation sans prise de marge supplémentaire par les autres maillons qui vont du producteur au consommateur.

En fin de réunion, grâce à l’appui du représentant de l’Ania à la CR, le co-président Eyraud (Danone) a reconnu que le problème soulevé par la CR du mépris des coûts de production en agriculture n’avait pas été suffisamment considéré et qu'ils allaient réfléchir à la manière de le traiter pour la prochaine réunion.

Dans la même catégorie

Alimentation
Paroles d'agriculteurs
Alimentation
Alimentation