S. Le Foll a annoncé ce jour la prochaine mise en place d'un logo "Fleur de France". L'UNIPHOR, qui demande l'étiquetage du pays d'origine depuis des années, se réjouit de cette décision et soutient pleinement la démarche.


Une valorisation nécessaire
Aujourd’hui, la concurrence est acharnée sur le marché de la fleur coupée comme de la plante en pot. Les importations, originaires du Kenya, d'Afrique du Sud ou de Hollande, sont livrées sur le marché à des coûts inférieurs aux coûts de production français (contraintes environnementales moindres, coût de la main d'oeuvre inférieur et condition de travail des salariés souvent négligée). Cette concurrence déloyale a entraîné la fermeture de nombreuses entreprises horticoles et pépinières.

Un cahier des charges simple
Si la nouvelle est de bonne augure, il convient cependant de rester prudents sur sa mise en place. Les labels et logos « fleurissent » abondamment depuis plusieurs années. Ces estampillages obligent très souvent les producteurs à investir des sommes colossales pour les obtenir, et de fait augmentent leur prix de revient. Les critères d’obtention du logo « Fleurs de France » ne doivent pas rajouter de contraintes supplémentaires au respect de la loi.

Une extension à prévoir
La participation de tous à l'élaboration du cahier des charges sera nécessaire. L'Uniphor en sera bien évidemment partie prenante. Elle attend de l'interprofession Val'Hor qu'elle réoriente ensuite ses campagnes de communication pour valoriser les productions françaises. L'Uniphor proposera également que ce travail soit étendu aux plantes en pot et que l'étiquetage du pays d'origine soit mis en œuvre.

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