Le ministère de l’Agriculture a interdit, en novembre 2001, l’utilisation de l’arsénite de sodium, sans prévoir de traitements de remplacement pour les maladies des bois de la vigne, comme l’Esca.

Estimant qu’il était inconséquent d’interdire la vente et l’utilisation de ce traitement sans proposer de produit de substitution, la Coordination Rurale a réagi instantanément à cette mesure, en intervenant à plusieurs reprises tant auprès des pouvoirs publics que de l’Onivins.

La CR est malheureusement l’un des seuls syndicats représentatifs à réagir à ce sujet, qui concerne pourtant autant les producteurs que les consommateurs. Pourtant, le vignoble français souffre et il est assailli de toutes parts, que l’on songe par exemple à la concurrence de plus en plus vive des vins du nouveau monde ou aux dispositions très contraignantes de la loi Evin en matière de publicité. La situation est donc déjà suffisamment préoccupante, pour que l’on évite le moindre risque de contamination du vignoble.

La CR demande donc aux pouvoirs publics de revoir leur position et d’autoriser l’utilisation de l’arsénite de sodium, qui ne dégrade pas l’environnement mais peut éventuellement avoir des effets sur la santé humaine, d’où l’extrême nécessité d’imposer des précautions drastiques pour son usage. En revenant sur son choix initial, la France prendrait une décision raisonnable, qui a d’ailleurs toujours cours dans la plupart des pays viticoles de la communauté européenne.

Il est urgent d’autoriser de nouveau l’utilisation de l’arsénite de sodium si l’on veut éviter l’insensée mise en danger du vignoble français !

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