Le Var n'est pas seulement menacé par les incendies de forêt mais aussi par les inondations :

- 18 et 19 septembre 2009 Sainte Maxime : crue de la Préconil.
- 15 et 16 juin 2010 puis le 2 au 8 novembre 2011 : inondations dans l’Est Varois
- 26 octobre 2012 : crues et des inondations à la Seyne, Toulon, le Luc, la Garde.
- 14 décembre2012 le département est de nouveau sous les eaux Saint Tropez , Cogolin, Gassin , la Mole.

 

Il faut que cette liste s’arrête là, même si contre les éléments naturels l'homme ne peut rien, ceux sont souvent les politiques menées sans concertation, qui sont la cause des problèmes.

 

A ce sujet, le rapport de 388 pages du Sénateur Yves Collombat en dit long, l’introduction fait état d’un « vaste programme », le titre de la conclusion préconise de « s'organiser et se protéger pour mieux habiter les territoires inondables », enfin la dernière phrase est : « autrement dit, il s'agit de faire de l'inondation le problème de tout le monde et de se donner les moyens de ses ambitions ».

 

Devant cet état de fait la position du monde agricole et de la CR83 est claire :

• STOP aux réunionnites et aux beaux discours, tant des ministres que des responsables syndicaux qui une fois rentrés à Paris ont d'autres préoccupations que celles du terrain.
• STOP aux administrations locales qui nous font la lecture des textes qu’ils ont eux-mêmes du mal à comprendre ou à mettre en œuvre.
• STOP aux lois environnementales qui aggravent les situations.
• STOP aux assureurs qui privilégient une logique comptable.
• STOP à la pression foncière et au bétonnage irréfléchi et irresponsable.

 

Le devenir de l’agriculture dans les zones inondables, comme tous les problèmes varois (Vin rosé coupé, LGV), doit faire l’objet d’un réel travail mené sous l’égide de la Chambre d’agriculture et de tous les responsables syndicaux.

 

La Coordination Rurale 83 est inquiète lorsque le 5 décembre 2012, elle participe au comité régional d'orientation et de suivi (CROS) du plan ECOPHYTO et doit protester contre les nouvelles contraintes qui vont entraîner les projets de bassins de rétention de l'ONEMA (Office national de l’ eau et des milieux aquatiques). Nous avons pu y entendre le responsable de l’ONEMA déclarer : « il faut laisser la libre expression des rivières». Nous avons donc demandé une explication, ce à quoi il a répondu : «s’il faut démonter des digues ancestrales pour sécuriser les zones urbaines, cela rentrera dans un programme…».

 

Sachant que le 19 décembre 2012, le programme d'action de prévention du risque d’inondation (PAPI) a été labellisé par une commission nationale dont l'ambition est de rendre le territoire moins vulnérable aux crues. Son montant global est de 5,7millions d'euros assuré en partie par l'État, la région PACA, le conseil général et ONEMA. À vous d'en tirer les conclusions qui s'imposent, en tenant compte du fait que dans le contexte économique, l'État pourrait se désengager tant sur le volet humain que financier et que la région et le département ont de moins en moins de recettes fiscales.

 

Des actions fortes, claires et définies au préalable doivent être portées par tous, pour montrer notre cohésion, notre détermination et notre union face à la lourdeur administrative et aux politiques désemparés ou dubitatifs.

 

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