Le 3 novembre, Valérie Gomez-Bassac, députée dans le Var, se rendait sur une exploitation viticole et une exploitation horticole pour rencontrer des agriculteurs sinistrés par la grêle de juin dernier. Max Bauer, président de la Coordination Rurale du Var, était présent.

 

De lourdes démarches administratives

Sur l’exploitation viticole, le viticulteur affirme qu’il n’a jamais vécu un épisode de grêle aussi violent et il a perdu quasiment toute sa récolte. Pour palier les pertes financières et satisfaire les clients, le temps que ses vignes se remettent de cet épisode de grêle, il est devenu temporairement négociant vinificateur. Même si ses vignes sont assurées, la procédure en cas de sinistre est complexe et les lourdes tâches administratives sont difficiles à gérer.

 

La reconnaissance en calamité agricole indispensable

La visite s'est prolongée chez un horticulteur-pépiniériste qui a subi de plein fouet l'orage de grêle, au point de faire céder les vitres des serres. Les rosiers sous serre ont totalement été détruits et les pivoines en plein champs ont aussi subi des dégâts. Il a du tout reprendre à zéro et attend maintenant la confirmation de la reconnaissance de calamité agricole pour recevoir les aides et pour continuer de travailler. La CR 83 a souligné qu’il était indispensable que les pivoines soient reconnues comme cultures pérennes tout comme la rose.

 

« Nous remercions la députée pour son écoute et pour les divers échanges avec les agriculteurs. Nous restons persuadés qu’elle peut être un bon relais de terrain pour les diverses difficultés rencontrées par le monde agricole » conclut Max Bauer.

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