La Coordination Rurale (CR) et France Grandes Cultures (FGC) considèrent que manifester aujourd’hui devant l’ambassade d’Allemagne ne participe pas réellement à la défense des producteurs. Tout projet de reprise, quel qu’il soit, devrait au préalable s’inscrire dans une politique betteravière qui permette de rémunérer équitablement les producteurs.

Les grands responsables du syndicat Betteravier (CGB) et leurs homologues présidents de coopératives nous présentaient la fin des quotas comme une opportunité pour la filière, mais force est de constater, qu’ils se sont trompés. La CR les appelle à la rejoindre dans son combat auprès des instances européennes pour le retour d’une politique de régulation.

Les producteurs demandent instamment la mise en place d’une négociation collective qui aujourd’hui n’est pas assurée malgré le prélèvement de Cotisations volontaires obligatoires (CVO) par l’Association interprofessionnelle de la Betterave et du Sucre auprès de chaque planteur. Nous finançons par obligation, une structure interprofessionnelle qui n’a aucune action dans la négociation professionnelle.

Tous les acteurs de la filière doivent se remettre autour de la table pour définir ensemble les clauses de partage de la valeur entre producteurs de betteraves, transformateurs et distributeurs de sucre.

La Coordination Rurale demande une union syndicale et un changement de cap. Il n’est plus possible d’être représenté par des responsables syndicaux qui pensent plus à fournir du volume aux industriels qu’à rémunérer les producteurs.

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