Samedi 4 juin, une trentaine de vignerons se sont rendus à la Haye-Fouassière, chez Gérard Vinet, le président d'InterLoire afin de dénoncer le paiement de la CVO (Cotisation Volontaire Obligatoire). Les vignerons refusant de la payer ont récemment reçu la visite d'huissiers. Cette action à laquelle participait la CR44, était organisée par le Collectif pour la Promotion du Vignoble Nantais (CPVN) qui revendique l'identité bretonne du muscadet et déplore le manque de communication sur leurs vins de la part de l'interprofession. De 4 € l'hectolitre vendu en 2015, la CVO a été ramenée cette année à 2,50 €, ce qui représente entre 5 000 € et 10 000 € pour une exploitation de 50 ha de vignes. « Depuis qu'Interloire a pris les commandes du vignoble nantais, jamais la situation n'a été aussi précaire : baisse des surfaces, cours des vins toujours plus bas, etc. Jamais InterLoire n'a communiqué sur le muscadet comme un grand vin à l'image des sancerres et autres ménetous », explique Maxime Chéneau, vigneron à Monnières. Le collectif demande une grande et unique appellation « Vins de Bretagne », seul moyen de s'en sortir selon le CPVN et d'acquérir une reconnaissance au niveau territorial, national et international. Le collectif va écrire à InterLoire pour demander l'annulation de toutes les sommes réclamées aux vignerons. Article Avenir Agricole - 17.06.16 - Christian Evon

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