Le 7 mai dernier, la CR 48 a rencontré Madame Sophie Pantel, Présidente, et Monsieur Robert Aigoin, conseiller départemental, au Conseil Départemental de la Lozère. Nous avons pu leur faire part de notre point de vue sur différents sujets : l’agribashing, le projet du marché au cadran, la pérennité des abattoirs lozériens, les travaux au parc à loups ; autant de dossiers sur lesquels nous avons heureusement été surpris par notre convergence de points de vue.

Concernant les attaques en règle contre l’élevage allaitant, de la part d’esprits très formatés, Madame la Présidente nous a dit avoir été la seule à réagir (à contrario du maire de Mende, du député et de la vice-présidente du Conseil Régional, présents également) aux raccourcis simplistes sur le changement climatique, objet d’un débat au lycée Chaptal.
Nous avons par ailleurs le soutien de Madame Pantel pour l’animation pédagogique et culinaire que nous mettons en place le 1er juin à Mende, afin de rétablir la vérité sur l’excellence de toute une filière.

Sur le marché au cadran, recadrant les rumeurs sur la participation du Conseil Départemental au montage financier de ce projet, Madame Pantel nous a affirmé qu’elle ne mettrait pas un euro dans ce qui se présente comme un échec programmé. Au-delà des dissensions entre les strates administratives, nous avons confirmé nos réserves quant à la pérennité du dossier, connaissant les intérêts opposés affichés par les dirigeants des coopératives de bétail et la situation financière du marché au cadran de Laissac.

Enfin, concernant les travaux entamés par le Conseil Départemental au parc de Sainte-Lucie, la CR48 a obtenu satisfaction sur la partie informative quant à la réalité des dégâts sur les cheptels et les humains par les loups dans nos campagnes. Madame Pantel nous a avoué vouloir, après un changement programmé de Président et de Directeur à la SELO, stopper la dérive militante d’une communication pro-loups. Avec nos encouragements à œuvrer dans cette voie, nous avons réitéré notre volonté, avec l’Unesco, d’obliger les décideurs parisiens à choisir entre les loups et l’inscription du Bien « Causses et Cévennes ».

Nous remercions Madame Pantel pour cet entretien lors duquel nos intérêts communs, sous l’égide d’une cohérence à retrouver, ont été compris et actés.

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