Rappel des faits :

A MARIE‐GALANTE, UNE CENTRALE THERMIQUE DU GROUPE ALBIOMA CONDAMNE LE PROJET DE CE TERRITOIRE QUI AMBITIONNE DE DEVENIR LA PREMIÈRE ÎLE FRANÇAISE AUTONOME EN ÉNERGIES RENOUVELABLES Alors que les élus et les habitants de Marie‐Galante (île de Guadeloupe), développent un projet ambitieux d'autonomie énergétique ‐ basé à 100% sur les énergies renouvelables locales ‐ la multinationale Albioma tente d'intimider cette communauté et d'imposer la mise en œuvre d'une centrale thermique extrêmement coûteuse et polluante reposant sur la combustion 7j/7, 24h/24 de bois importé de forêts du Brésil ou du Canada. Une véritable aberration écologique et économique entièrement financée par le contribuable français, avec un budget de 80 millions d’euros pour son installation et de 9 millions d’euros par an pour l’importation du bois subventionnée via le dispositif de CSPE ‐ Contribution au Service Public de l’Electricité ‐ que nous payons tous sur notre facture d’électricité, alors même que les énergies renouvelables sont jusqu’à 2 fois moins chères en zones insulaires.

Le communiqué de la

Coordination Rurale de Guadeloupe :

  Industrie sucrière de Marie-Galante : Véritable « USINE à GAZ » ? Face à la multiplicité des prises de positions polémiques au sujet des projets énergétiques de l’usine de Grande-Anse et plus généralement de l’île, la CR 971 tient à exprimer son avis basée sur l’opinion de sa représentation locale. Nous constatons que tout un chacun prétend parler au nom des planteurs marie-galantais. A voir l’acharnement de certains à vouloir absolument une centrale couplée à l’usine ayant l’essentiel de son approvisionnement en combustible venant de l’extérieur, on se pose les questions du montage juridique et de l’actionnariat, des probables intérêts financiers personnels ainsi que des manipulations occultes qui se trament derrière tout cela. Nous comprenons aisément qu’en tant que simples citoyens soucieux d’un développement durable pour leur île, les marie-galantais, dans leur grande majorité, préfèreraient en toute logique une autonomie énergétique issue de l’éolien et du solaire. La Centrale Thermique du Moule - CTM - présentée en son temps à grand renfort publicitaire par l’Etat comme exemple écologique car utilisant de la biomasse (bagasse), n’est en fait qu’une centrale à charbon pour les ¾ et la bagasse pour ¼. Quand on sait que le charbon fossile est le combustible le plus polluant au monde, qu’on y ajoute les transports maritimes et routiers, on se rend compte de la fumisterie grossière. De plus, la CTM ponctionne sur le réseau d’irrigation une très grosse quantité d’eau pour produire la vapeur faisant tourner ses turbines au détriment, encore une fois, des agriculteurs de Grande-Terre qui en sont privés surtout en période de carême. Notre slogan à la Coordination Rurale est « La défense du revenu de l’agriculteur ». Celui-ci ne doit pas être pris en otage ! Que ceux qui conditionnent le démarrage de la récolte à la signature d’une quelconque convention et privent les planteurs du revenu de leur labeur prennent toutes leurs responsabilités quant aux réels risques d’insurrection d’un peuple désespéré. L’usine a fonctionné en 2016, elle doit fonctionner en 2017. Pour vous associer à cette démarche, une pétition en ligne est disponible ICI

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