Alors que nous sommes confinés pour la deuxième fois, chacun cherche à tirer son épingle du jeu en minimisant l’impact économique de cette crise. Ainsi, la chasse a obtenu une dérogation pour reprendre son activité. La chasse au sanglier, aux cervidés et aux chevreuils, reprend donc afin de restreindre les dégâts sur les cultures. Le monde agricole, qui retenait son souffle, respire… Et pourtant, une fois encore, nos politiciens plus pressés à surveiller leur cote de popularité qu’ à faire preuve du courage qu’exige les responsabilités qu’ils occupent, ont botté en touche. Les préfets héritent de la mise en forme des arrêtés dérogatoires. Fusibles faciles à faire sauter, ils se retrouvent entre le marteau et l’enclume ! Cependant, en cette période de confinement, les autorisations dérogatoires, suffiront-elles a sauver nos cultures ? Rien n’est moins sûr. Alors que le bon sens a complètement disparu, il est très probable que d’ici la fin de l’année, les dégâts soient si importants que chaque exploitation risque d’être impactée très durement et de manière irréversible sur le plan financier. Quand on veut gouverner sans courage, par consultation publique, dispositif très en vogue de nos jours, pas étonnant qu’on passe à côté de l’essentiel. La biodiversité, l’ensauvagement de milieux, le verdissement de nos espaces, suffiront-ils à assurer la sécurité alimentaire de la France ? Une chose est sûre, les agriculteurs auront toujours un jardin, de l’élevage, des vergers pour remplir les assiettes de leur famille. Je ne suis pas certain que ceux qui se prétendent spécialistes des questions agricoles et passent leur temps à donner leur avis sur la manière de travailler des agriculteurs en France, ne finiront pas par avoir faim !

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