Max Bauer a participé au comité horticole de FranceAgriMer le 9 février dernier, en voici un compte-rendu.
Les premiers résultats de l'observatoire 2014 ont été présentés. Sur un échantillon de 200 entreprises, 20 ont disparu en cours d'étude (fermeture ou départ à la retraite). En pépinières, celles de plein champ ont très fortement souffert, avec des investissements et des emprunts en chute libre, une perte de chiffre d'affaire de 8% et des trésoreries très tendues. La fleur coupée est en très grande difficulté également. Quel sera les résultats en 2015 alors que la situation s'est fortement dégradée ?!
L'agroécologie, le label "plante bleue", la certification HVE... bien que pouvant être intéressants, semblent impossible à prôner dans le contexte financier d'entreprises qui ne dégagent pas de revenu.
Le point d'information sur Xylella fastidiosa a été annulé. La CR a pris la parole et a souligné la fragilité des entreprises qui subissent les diverses mesures et contraintes liées à la bactérie. Elle a demandé que leur impact soit pesé économiquement avant application pour que les remèdes ne soient pas pires que le mal. En plus des entreprises directement concernées, des milliers d'emplois sont à la clef. D'autres pays de l'UE gèrent le problème différemment, continuant à produire et vendre.
Lors des questions diverses, Max Bauer a demandé que FranceAgriMer mène une enquête sur le nombre d'horticulteurs qui bénéficient du RSA ou qui sont concernés par les suicides. Cette question serait du rôle de la MSA, mais face à son mutisme, il est du rôle de FranceAgriMer d'en savoir plus à travers le ministère de l'agriculture, ce dernier avouant être très inquiet sur la question.
