En cette première semaine d'octobre, le CA de la CR 45 s 'est réuni à Saran. Les sujets abordés ont été nombreux, et des idées d'évolution de cette CR départementale ont été évoquées, comme entre autres, la proposition de nouveaux services au bénéfice des adhérents, de modifications dans les locaux de Saran pour une meilleure visibilité de la CR, etc.

L'actualité de la CR 45 a également été passée en revue, avec notamment la rencontre entre le président Laurent LHEURE et les équipes de la CGAAER (Le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux ) qui accompagnaient le Préfet BISCH lors de sa visite en région Centre-Val de Loire; une occasion de faire remonter au mieux les difficultés des agriculteurs du département. Retrouvez ci-dessous les principaux sujets qui ont été traités plus en détail.

1. Des services à la CR 45

Plusieurs idées de services sont mentionnées dont : des groupements d’achat de fuel et de produits de traitement. L’idée du groupement d’achat de fuel est retenu pour une étude de faisabilité. L’assemblée retient l'idée d’une assistance juridique, en notant la difficulté posée par les différentes spécialités qui pourraient être nécessaires aux adhérents de la CR 45. Ce qui est retenu pour une étude de faisabilité est de l’ordre d’une assurance juridique, à mettre en place avec des partenaires locaux. En revanche, les membres écartent  l'assistance à la constitution des dossiers PAC. Effectivement, cette dernière est déjà assumée en partie par le Cecofiac et d’autres organismes. Le but n’étant pas de se placer en doublon d’infrastructures déjà compétentes.

2. Les débouchés non-alimentaires des produits agricoles

La CR 45 s’engage à suivre les évolutions des débouchés non-alimentaires des produits agricoles, notamment face au constat que de nombreux marchés alimentaires sont en grande difficulté dans le département.

3. Un point sur le comité environnemental de la Chambre d'agriculture

Le sujet des ZNT a été abordé. M. Laurent LHEURE a tenu à faire noter aux participants l’aspect exagéré des mesures de zones non traitées. Il explique que pour l’exemple du glyphosate, lorsqu’il est utilisé, c’est à raison d’1,5/ Ha, ce qui représente un dé à coudre sur une bande large de 10m.

4. Rencontre du mardi 1er octobre 2019 avec le CGAAER, les JA, la DRAAF et le DREAL.

À l'occasion de la rencontre avec le CGAAER, Laurent LHEURE a pu faire entendre son Alerte Rouge, au sujet des prix qui ne sont pas rémunérateurs dans le département. Les représentants du CGAAER ont annoncé que l’État donnerait une aide financière aux agriculteurs souhaitant passer de l’agriculture conventionnelle à une agriculture dite de conservation. M. LHEURE a alors tenu à préciser que l’urgence était avant tout d’aider les agriculteurs mis en difficulté par les prix du marché. Il rappelle qu’en 2012, des mécanismes ont été mis en place pour combattre la volatilité des prix qui s’envolaient. Mais il souligne que maintenant que les prix sont effondrés, aucune mesure n’est prise.

M. Michel MASSON précise que la CR45 ne se fait pas d’illusion sur le fait que l’État ne fait pas les prix. Mais la demande repose bien sur un point que l’État maîtrise : les charges et le coûts de production qui ne font qu’augmenter, ainsi que les décisions contraignantes qui ne sont pas rémunérées et qui deviennent de nouvelles charges pour les agriculteurs.

Lire le Courrier alerte rouge
Lire le Document remis à M.Bisch

5. Création d’ abattoirs mobiles dans le département du Loiret

Le Conseil d'administration a évalué l'état de la demande pour un abattoir mobile. Il apparaît qu'actuellement, avec un abattoir traditionnel, les coûts pour les éleveurs sont très élevés, en partie à cause du transport des animaux sur de longues distances. Pour répondre à la problématique de conservation de la viande après l'abattage, il faut prévoir un groupement abattoir mobile plus unité de stockage.

Les normes sanitaires et de commercialisation sont les principales contraintes à prendre en compte.

D'autre part, la gestion de cette chaîne de l’abattage permet d’avoir le contrôle sur des questions de proximité, de bien-être animal ainsi que de qualité de la viande produite.

Laurent LHEURE propose d’initier une consultation au sein du Ceser pour évaluer plus précisément les coûts et les intéressés potentiels.

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