Les volontaires souhaitant tester leur urine pour savoir si elle contient ou non du glyphosate ont reçu les résultats. Même si les résultats obtenus dans le Var sont inférieurs à la moyenne nationale, on est en droit de se poser la question suivante : le glyphosate trouvé provient-il de l’agriculture française ? La CR83 dénonce le fait qu’il s’agit des résultats d’analyses du laboratoire allemand militant qui ne sont pas fiables.
En effet, certains avouent manger bio et local mais qu’ils leur arrivent régulièrement de manger à l’extérieur. L’origine des résidus de glyphosate est donc indéterminée et l’agriculture française n’est pas responsable. La Coordination Rurale du Var souhaite rappeler que : le glyphosate n’est pas utilisé sur les cultures en France. Il l’est en revanche sur les OGM cultivés à l’étranger, et avant récolte comme disséquant ; on ne trouve pas de résidus de glyphosate sur les cultures françaises, contrairement aux grains importés.
Notre but n’est pas de défendre le glyphosate en tant que molécule, même s’il est regrettable de vouloir supprimer une solution technique aux agriculteurs sans alternative aussi efficace et économique. Nous voulons seulement que cesse l’hypocrisie sur ce sujet. Si le glyphosate est dangereux, alors il faut l’interdire partout dans le monde. S’il est interdit en France car estimé dangereux pour le consommateur, il faut alors interdire l’importation de matières agricoles ou de produits transformés en provenance de pays où il serait encore autorisé et utilisé.
L’interdire uniquement en France pour un affichage médiatique et politique tout en continuant d’importer des matières agricoles traitées au glyphosate avant récolte (ce que l’on ne fait pas en France), reviendrait juste à tirer une énième balle dans le pied de l’agriculture française… mais ne changerait en rien les résultats des analyses urinaires des consommateurs varois !
