Guerre, c’est la guerre, depuis le printemps 2020, nous sommes en guerre. Cette fois-ci, les belligérants sont bien visibles.

Les répercussions de ce conflit nous atteignent de plein fouet. Au lendemain d’un épisode liberticide, rempli de contraintes et d’incompréhensions, nos politiques et nos eurocrates viennent de se rendre compte de nos faiblesses, notamment énergétiques, industrielles, et surtout agricoles. Nos engrais, nos semences, certains produits de biocontrôle et phytopharmaceutiques sont directement produits en Ukraine et dans les pays de l’Est (souvent par des filiales d’origine française).

N’oublions pas nos 3 repas vitaux par jour, ce n’est pas un plein d’essence !!!

Notre souveraineté alimentaire est bien mise à mal par des décisions et l’incompétence de nos « écolo-décideurs ».

Le deuxième coup qui sera porté à l’agriculture (et aux agriculteurs, ainsi qu’aux agricultrices) sera la bifurcation des exportations en fruits et légumes frais. Tous ces pays exportateurs vers l’Ukraine et la Russie verront leur marchandise déviée vers le sol européen et notamment la France.

« Il y aura à consommer moins cher que pas cher. »

Le coup de glaive pour notre profession est la progression exponentielle du prix des intrants, impactant directement les engrais et l’énergie et par ricochet les plants, les emballages, les paillages, les couvertures, etc.

Que faire ? Chacun élaborera sa stratégie pour sauver son intégrité foncière et immobilière, et assurer la pérennité de son activité et de ses revenus. Qui ? L’État bien sûr !! Mais aussi tous ces poli-tocards et euro-incompétents qui a un moment, ne doivent plus être dédouanés de leurs décisions agromortifères.

La source de l’argent magique de la Covid-19 doit maintenant alimenter les filières qui nourrissent la population.

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