Et si nos politiques cessaient de vouloir régenter toute la société ? Rouler à 80 km/h, ne pas fumer en novembre, ne pas boire d'alcool en janvier et pourquoi ne pas commencer à prendre son traitement pour la schyzophrénie en 2020 !!! On reproche sans cesse à la population d’être assistée, qu’elle devrait être responsabilisée mais on préfère à la place nous asservir à une politique d'assistanat.
Cette politique détruit les rapports entre les personnes qui estiment que l'aide est déjà partout et qu'il n'y a plus besoin de s'aider les uns les autres. Et pourtant ce monde en a bien besoin, le nôtre aussi.
L'agriculture est au centre de tous les maux : la santé, l'écologie, le bien-être... il y a tant à faire pour un ministre en charge de ce domaine. Mais peut-être que ce n’est pas suffisant puisque que notre ministre, Didier Guillaume, trouve le temps de se positionner sur l’abaissement de la limite de l’alcoolémie au volant à zéro. « Je pense que lorsqu’on conduit, on ne doit pas boire », « Je pense qu’on peut faire la fête et qu’on peut boire des coups, et boire du vin français, des vins d’excellence. Je pense que c’est très bon. Mais lorsqu’on boit, on ne conduit pas » a t'il dit.
Bien évidemment l’alcool est dangereux pour la santé et doit être consommée avec modération, comme le sucre, le sel, les graisses, et j’en passe... mais quel est le chiffre de la mortalité sur la route due à un conducteur se trouvant entre 0.02 et 0.5 ? En voici une bonne question. En France, de tradition, le vin est servi sur les tables à chaque repas, permettant à chacun d'accompagner ses mets avec cette boisson tant appréciée.
Nous n’avons pas du tout la même approche concernant les boissons alcoolisées que des pays comme la Pologne, la Suède ou la Norvège qui appliquent une tolérance zéro. Nos politiques publiques doivent prendre en compte nos racines et traditions.
Monsieur le Ministre, revenez les pieds dans la terre, venez nous rencontrer, défendre notre métier pour que toute cette population nourricière perdure et que la France garde son autonomie alimentaire. Votre mission est de ne pas faire de l'agriculture la nouvelle industrie française, morte à jamais, laissée aux mains des chinois, cambodgiens... L'agriculture doit être au centre des préoccupations, une famine mondiale ferait ressortir la réelle importance de pouvoir s'approvisionner et manger, mais cela je ne le souhaite pas même si parfois on se dit que c'est lorsque qu'on a perdu ce que l'on avait qu'on se rend compte de son importance.
En conclusion je dirai que nous devons revenir à une politique conventionnelle voire bio, sans injections massives d'antibiotiques et ne plus se faire gouverner par des politiciens hors sol élevés en batterie.
Jean Jacques PESQUEREL Président URDAC/CR14
