Le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie l’a annoncé récemment : « Un agriculteur sur deux va partir à la retraite dans les cinq à dix prochaines années ». Ainsi, garder ces métiers du vivant, est une « question de souveraineté : on ne peut pas avoir d’agriculture sans agriculteurs. Quoi de plus noble que de nourrir le peuple, que de protéger l’environnement qui nous entoure ? ».

Dans le cadre du plan France Relance, une communication nationale mettant en avant la diversité et la modernité des filières du vivant a été produite pour un coût de 15 millions d’euros. En plus de vouloir créer des vocations chez les jeunes, l’autre objectif est de combler les 70 000 offres d’emploi à pourvoir chaque année dans les secteurs de l’agriculture, l’agroalimentaire, la forêt, la pêche, les paysages.

Vous pouvez visionner un des spots de la campagne ici : https://youtu.be/H6SzJIrevOc

« À la Coordination Rurale, nous le répétons sans cesse, le métier d’agriculteur reviendra dans le cœur de nos jeunes lorsque nous aurons des prix rémunérateurs. Nous sommes d’accord avec le ministre de l’Agriculture, notre métier est noble, mais aujourd’hui nous le subissons : vie de contraintes et de labeur, endettement, faible revenu, retraite de misère, etc. C’est cela que nous vendons », explique Yvette Lainé, présidente de la Coordination Rurale de Normandie.

Chaque année, l’écart entre les prix et l’augmentation des charges s’accentuent, ne permettant plus aujourd’hui à tous les agriculteurs de vivre dignement de leur métier. C’est une situation dramatique. L’intention du Gouvernement est louable, car retrouver des jeunes pour demain est vital, mais cela doit avant tout passera tout d’abord par une évolution et une rémunération du métier.

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