Madame la présidente de la chambre d’agriculture de la Lozère vole au secours d’Allain Bougrain-Dubourg, rapporteur du projet d’avis sur la contribution des emplois de la biodiversité à la transition écologique au Conseil économique social et environnemental (CESE).

Madame Valentin, membre conseillère du CESE pour la mandature 2015-2020, a voté pour ce projet, au contraire de ses collègues de la FNSEA, le 14 septembre 2016 au palais d’Iéna à Paris (rapport et votes consultables sur le site Internet du CESE).

La CR48 dénonce cette trahison passée sous silence. Allain Bougrain-Dubourg, le médiatique anti-chasse, pro-loup, président de la Ligue pour les oiseaux, signataire d’une tribune dans le journal Le Monde appelant à ce que la loi française impose dans chaque cantine scolaire une alternative végétarienne, plus récemment recommandant le véganisme (mode de vie consistant à ne consommer aucun produit ou service issus des animaux) est un des fossoyeurs de l’élevage français.

En adhérant à son projet de développement des « emplois verts » consacrés à la biodiversité (300 000 aujourd’hui dixit le pro-loup), Madame la présidente espère sans doute sauver les emplois de la chambre d’agriculture de la Lozère à coup d’écoconditionnalité et de qualifications nouvelles, au détriment des éleveurs lozériens.

Il y a des mariages contre-nature qui ne cessent de nous étonner. Après le cas Beulin, Madame Valentin a choisi la fréquentation des cénacles et des palais parisiens au risques de s’assoir, non pas sur ses indemnités (3786,76 € bruts par mois) mais sur l’intérêt des éleveurs cotisants à la chambre d’agriculture.

Alain Pouget

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