Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE)

L’enveloppe 2016 a été insuffisante en raison de la crise aviaire ; ce qui a nécessité un apport supplémentaire de plus de 5 millions d’euros par la Région. L’aide est plafonnée à 200 000 € par exploitation et 300 000 € par GAEC (hors GEF et ZM). Deux périodes de dépôts ont été ouvertes en 2017 : - du 3 février au 4 avril - du 1er juin au 11 août Il a été demandé en COREL qu’une 3e période soit ouverte.  Cette demande pourrait être étendue en fin d’année 2017 sur les crédits 2018.

Petits équipements

Il s’agit d’une aide du Conseil régional pour les adhérents à la Charte des bonnes pratiques de l’élevage (plancher 1500 €/ plafond 12 000 €), aux Signes officiels de qualité et d’origine (SIQO) (plancher 1500 €/ plafond 13 000 €) et en AB (plancher 1500 €/ plafond 14 000 €). Le dispositif fonctionne encore avec les enveloppes 2016. On ignore s’il sera étendu en 2017 à la région Languedoc-Roussillon. Les participants de la réunion sont convenus parmi les 6 thèmes proposés, des choix prioritaires suivants : 1. amélioration de l’ergonomie au travail et respect du bien-être animal 2. fabrication et conservation des aliments 3. amélioration de l’ambiance des bâtiments 4. poste de pesée 5. amélioration de la gestion de la qualité de l’eau 6. amélioration de la prévention sanitaire

Financement FranceAgriMer (FAM) 2017

FAM n’a plus de crédits depuis 3 ans. En 2014, 20 structures ont été payées ou validées en Midi-Pyrénées avec 2 en attentes. Elles ont toutes été payées en Languedoc-Roussillon. En 2015, il n’y a eu aucun paiement. Pour 2016, l’envoie des justificatifs à FranceAgriMer est encore possible jusqu’au 30 juin 2017. L’Etat a décidé via France Agrimer d’arrêter les appuis techniques. Une baisse de 77 % est prévue pour 2017 et il n’est pas prévu de faire un appel à projet pour les bovins viande. L’animation régionale concernera uniquement les bovins, ovins et caprins laitiers. Une demande d’aide a été faite au Conseil régional mais à ce jour aucune réponse n’a été émise. Si une réponse n’est pas parvenue en septembre il faudra prendre la décision qui s’impose. D’autre part, si le GIE a la capacité financière de passer l’année grâce à sa bonne gestion, l’avenir  est  flou. Les salariés sont inquiets et essaient de trouver des solutions.

Fonds d’avance cheptel

Ce fonds s’adresse à la création ou l’accroissement de cheptel, à l’augmentation du niveau génétique des bovins allaitants et à l’acquisition de génisse prête à vêler en automne ou hiver. C’est le fonds qui pose le plus de difficultés pour l’ensemble de l’élevage. Il est actuellement ouvert à 7 départements. L’enveloppe disponible en Midi-Pyrénées est largement insuffisante pour couvrir les besoins du Lot et du Languedoc-Roussillon, estimés à 2 millions d’euros. Une réflexion est en cours pour les départements de l’ex-région Languedoc-Roussillon. Si la région ne donne pas satisfaction peut-être faudra-t-il se tourner vers les Chambres d’agriculture. Le fonds étant peu utilisé dans les cas d’accroissement de cheptel, il a été validé en conseil d’administration du GIE la proposition de mise en place du prêt en cas d’entrée d’un nouvel associé, à proportion égale à la part du nouvel associé. Il s’agirait donc d’un nouveau volet aide à la création ou à la reprise d’un troupeau remplaçant l’ancien volet. Pour les animaux de plus de 24 mois, le prêt est plafonné à 1 000 € par animal dans le cas d’un achat d’animaux, alors que pour une reprise de cheptel le prêt sera calculé de la façon suivante pour chaque animal : (nombre de génisses de plus de 24 mois + nombre de vaches adultes) / nombre total x valeur de reprise.

Charte des bonnes pratiques de l’élevage (CPBE)

Un audit externe a lieu tous les 3 ans ; c’est Qualisud qui l’assurera cette année. Le démarrage est prévu en mai. Les auditeurs vérifient que la charte est appliquée. Actuellement elle fonctionne sur la Charte 2012. 10 journées techniques sont prévues en juin sur la région Occitanie et en ex-Aquitaine autour du fonctionnement et de l’audit, du document unique MSA et de la gestion de la douleur et l’écornage avec un vétérinaire.

Aides aux  Jeunes  Bovins  Légers

Afin de limiter les quantités de viande bovine sur le marché, une aide a été mise en place le 18 novembre dernier pour les animaux commercialisés en janvier et février 2017. Elle avait depuis déjà été prolongée de deux mois. Suite à un bilan positif, Stéphane Le Foll a décidé de prolonger à nouveau la mesure.

Sont éligibles les bovins mâles de race à viande ou croisés âgés de 13 à 24 mois et pesant moins de 360 kg. Pour les bovins destinés à l’export, le poids vif à ne pas dépasser est de 680 kg. Les animaux devront avoir été abattus ou exportés entre le 1er janvier 2017 et le 3 juin 2017.

Vous trouverez plus d’informations et accéderez au formulaire en ligne en cliquant >ici<

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