La Coordination Rurale, qui a participé activement aux tables rondes organisées en début d’année par la délégation aux droits des femmes du Sénat, est satisfaite des conclusions du rapport présenté ce jour qui reprend notamment les propositions qu’elle a soumises.

Catherine Laillé, présidente de la CR Loire Atlantique, se félicite du résultat de ce travail collectif de concertation, d’échange et d’écoute qui a permis de mettre en avant des propositions concrètes, dont certaines étaient portées par la Coordination Rurale comme :

  • rendre temporaire le statut de conjointe collaboratrice (5 ans), le temps que la personne concernée puisse se former et affiner son projet professionnel en fonction de l’évolution de la situation économique de l’exploitation, puis qu’elle choisisse le statut le plus adapté ;
  • informer très en amont et régulièrement les agricultrices sur leurs droits et les préjudices causés par l’absence de couverture sociale ;
  • revaloriser les retraites des agricultrices – aujourd’hui à 550 €/mois en moyenne – au niveau du minimum vieillesse qui est de 800 €/mois ;
  • reconnaître la maternité comme circonstance exceptionnelle et permettre aux agricultrices, lors de leurs congés maternité, de choisir la personne compétente de leur choix pour les remplacer ;
  • faciliter l'accès au foncier en remplaçant le critère d’âge limite par un critère fondé sur la notion de première installation à titre principal, les femmes s'installant généralement plus tard que les hommes.

« Le nouveau gouvernement et les parlementaires doivent se saisir rapidement de ces propositions pour légiférer dès 2017. En parallèle, il faudra nécessairement faire évoluer la politique agricole en instaurant notamment des prix rémunérateurs pour assurer la réussite de ce projet », explique Catherine Laillé.

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