Le 20 septembre dernier, les représentants de la Coordination Rurale ont participé aux États généraux de l’alimentation en Occitanie qui se sont tenus à Auzeville-Tolosane. La réflexion régionale s’est déclinée sous forme de 4 ateliers thématiques qui réunissaient chacun 20 à 25 participants.
Atelier « Structuration des filières d’agriculture biologique »
Jean-Philippe Rives, président de la CR11, a représenté la CR lors de cet atelier. Le discours s’est voulu très encourageant. Des acheteurs d’Intermarché et de Leclerc ont participé aux débats. Leur constat est que la région manque de marchandises en bio. Pour la FRSEA, il faudrait créer des groupements. La mise en place de groupements a déjà montré son inefficacité : ils ne servent qu’à tirer les prix vers le bas ! La coopération, quant à elle, a demandé des soutiens supplémentaires.
La CR a fait remarquer que le plafonnement régional des aides bio et les retards de versement de la PAC n’encourageraient pas les agriculteurs à persévérer dans le bio. Que conclure de cela ? Pour Jean-Philippe Rives, il s’agit d’une nouvelle grand-messe dont il ne sortira pas grand-chose, voire carrément rien !Atelier « Protéines végétales, semences, grandes cultures et blé dur »
François Durand, président de la CR32, a représenté la CR à cet atelier. La discussion s’est focalisée sur le blé dur avec pour constat que la Région est productrice mais ne valorise pas en local. Une grande discussion s’est ouverte sur l’idée d’une marque « Origine Occitanie ». Le débat était très orienté en ce sens par les animateurs de l’atelier.
La mise en place de la contractualisation a été abordée. Pour la CR, il serait opportun de mettre en place une contractualisation avec une référence prix, à condition qu’il s’agisse de production à valeur ajouté. Il existe un différentiel important entre le prix agricole et le prix rendu au port.
Le sentiment de François Durand au sortir de la réunion, c’est que cette journée a été organisée pour dire que quelque chose a été fait pour les EGA en Occitanie. Chaque participant n’avait que 5 minutes pour intervenir et il n’y a eu aucune mise en commun des débats à l’issue des ateliers.
