EGA, où est la logique pour l’agriculture bio ?

Dans le cadre des discussions sur le cahier des charges européen, Stéphane Le Foll avait fixé en fin de mandat un nouveau cap appelé Ambition bio 2022. Objectif : 30% de la SAU française en bio. Son successeur, Stéphane Travert, a quant à lui une ambition bien plus mesurée : 8% d'ici 2021... Il faut savoir que dès 2010, la communauté européenne a fait le choix de réformer son budget en augmentant celui de la recherche et en diminuant celui alloué à l'agriculture. Récemment, les chercheurs ont démontré l'impact des produits chimiques sur les différentes catégories socioprofessionnelles. Pour les femmes, ils ont constaté un nombre plus important de cancer chez les personnes les esthéticiennes, les laborantines, chez des personnes travaillant dans l'hygiène, la coiffure, etc. Des cas similaires ont été observés chez les hommes, et les agriculteurs figurent dans le peloton de tête des catégories socioprofessionnelles. Ce n'est plus à prouver : la bio et son cahier des charges sont au cœur des sujets de santé publique actuels et des générations futures. Mais à l'heure où les États généraux de l'alimentation vont débuter, à l'heure où l'agriculture biologique va être évoquée comme l'une des solutions pour une agriculture plus durable, personne ne sait comment le soutien qui doit lui être accordé sera financé... la CR et sa section bio propose que la part manquante pour tenir les engagements de l’État sur les aides bio soit prise sur le budget du ministère de l’Écologie