Observatoire des produits et de la consommation

Selon FranceAgriMer, il doit permettre d’identifier l’objet avec un suivi dans le temps. Le projet est le suivant :
  • mobiliser les participants, créer des échanges et mettre en commun les idées ;
  • suivre l’évolution des ménages en matière de consommation et d’attentes ;
  • analyser, diffuser les résultats avec un degré de différenciation selon les différents circuits de distribution
L’Observatoire se composerait d’un comité de pilotage, d’un secrétariat et d’un service technique. Quels sont les outils déjà existants ?
  • Comité National de l’Alimentation
  • Observatoire de la consommation
  • Conseil national de la consommation
  • Inra
  • CREDOC
  • Observatoire des signes « qualité »
  • Panels consommateurs
  • Études sur le comportement des consommateurs
Quelles seront les missions d’expertises avec quels contours, finalités, structures, moyens ? Existera-t-il des comités inter-filières au sein des comités spécialisés, des interprofessions ? Pour la CR, de nombreux outils existent déjà, tel que l’OFPM et autres proposant une multitude de chiffres et d’études. Il faut les faire valoir, mieux les utiliser et surtout renforcer les enquêtes consommateurs (besoins et demandes réelles). Il faut réduire le décalage entre les productions et la consommation (mode de cuisine, produits frais & transformés, attitudes des jeunes ménages et nouveaux retraités). Il y a eu plusieurs autres interventions dans ce sens. Conclusion du Président : idée non retenue. Concernant les consommateurs, ils demandent de chiffrer les surcoûts en rapport avec le niveau de qualité des produits. Il y a eu plusieurs autres interventions dans ce sens. Conclusion du Président : idée non retenue. Concernant les consommateurs, ils demandent de chiffrer les surcoûts en rapport avec le niveau de qualité des produits.

Les Organisations de producteurs

La CR est favorable aux OP transversales, inter-entreprises, avec un périmètre défini (grandes régions, entre régions ou bassins de production). Concernant la notion de transfert de propriété, la CR est opposée à sa généralisation. Les agriculteurs sont des chefs d’entreprise responsables, ayant une liberté d’entreprendre et la possibilité de choisir leurs partenaires. Ils doivent garder la main sur leur production (ils sont les garants de la qualité et de la traçabilité). Il faut mettre en place une vraie organisation des productions en fonction des marchés, avec négociation d’égal à égal. Les agriculteurs ne sont pas des fournisseurs de matières premières mais bien des partenaires. À ce sujet, les « contrats de partenariat » ont été effacés de la synthèse. Pour quelles raisons ? Quelles réponses allons-nous apporter à 50 % des agriculteurs, ceux qui gagnent moins de 350 €/mois ? Faut-il encore rappeler la réalité ? L’agriculture enchaîne des crises interminables. Nous avons besoin d’une vision globale et de sécurité sur les revenus afin de vivre, investir et transmettre. (Les transferts de propriétés n’ont pas été supprimés, seuls les consommateurs ont soutenu notre position). Les représentants de FAM demandent la révision du plan stratégique.

Les interprofessions

La CR est d’accord pour élargir les interprofessions aux consommateurs. Il y a d’ailleurs un consensus à ce sujet, toutefois le président formule en tant que « membre associé ». Cette formulation n’est pas très claire. Il est également proposé de leur laisser un espace de discussions (ils ne sont pas bien organisés statutairement pour l’instant selon le président). Nous demandons également un pluralisme syndical à tous les niveaux : démocratie. La CR se place en constructive et en vrai défenseur des agriculteurs. A été retenu d’organiser des discussions et des orientations possibles entre les différentes interprofessions. Les vignerons indépendants ont demandé à ne pas casser ce qui existe et qui fonctionne aujourd’hui. « Il faut privilégier l’accord au sein des interprofessions pour rendre obligatoire la contractualisation » d’après le Président de l’atelier. Sur ce sujet, le débat a été très long vif mais ferme. La CR a été la seule à protester au début. Pour Catherine Laillé, il s’agit de « ne pas mettre la charrue avant les bœufs ». En effet, comment rendre obligatoire la contractualisation sans savoir réellement ce qu’on y met dedans ? Le sujet n’ayant pas fait consensus, nous pensions qu’il serait retiré des conclusions. Finalement, il a été décidé de renvoyer la décision vers les ateliers 5 et 7, dans lesquels la contractualisation est mieux acceptée. En conclusion, le Président d’atelier propose de nous réunir une fois par an au niveau national mais également régional. La CR est d’accord sur le principe pour des réunions à l’échelle régionale mais attend de voir les annonces du Président Macron avant d’envisager de nouvelles réunions nationales.

Quel ressenti avons-nous après ces quatre réunions ?

Il y a un sentiment d’avoir été orienté où ils l’ont voulu. En effet, certains sujets évoqués lors de la première réunion ont rapidement été évincés : étiquetage, accompagnement des entreprises, innovation et recherche, reconquête du marché intérieur, restaurant hors domicile, etc. Ont été retenus quatre grands sujets : les interprofessions, les OP, les cahiers des charges, l’articulation autour de FranceAgriMer. Il y a une vraie volonté de donner « les pleins pouvoirs » aux interprofessions et de mettre en place un fonctionnement par filière. Par ailleurs, il est regrettable de ne pas avoir entendu la grande distribution. En effet, aucune proposition ou réaction n’a été formulée par la grande distribution pourtant très bien placée pour répondre aux attentes des marchés. Était-elle résignée d’avance ? Nous avons le sentiment sur cet atelier que les conclusions ne prennent pas en compte l’agriculteur et la réalité dans laquelle ils travaillent. Beaucoup d’échanges et de discussions sur la forme mais rien de concret sur le fond pour enrayer les crises interminables et garantir durablement un meilleur revenu aux agriculteurs

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