Mi novembre, une délégation de la CR 46 a rencontré Stéphane Le Foll. Mais c’est surtout avec Rémi Branco, chef de cabinet du ministre de l’Agriculture, que la CR 46 a pu échanger un cours instant sur l’ICHN et les coopératives agricoles.

La CR 46 a voulu rappeler que pour certains agriculteurs, l’ICHN était le seul revenu. Cette aide, en permettant le maintien d’une activité agricole et l’installation de jeunes dans certaines régions, est garante du maintien de l’ouverture des paysages. Sans elle, seules les ronces peupleraient les campagnes isolées. Monsieur Branco a reconnu le rôle de cette aide. Il a d’ailleurs ajouté que seul le critère de revenu moyen de la microrégion était imposé par l’Europe, et que d’autres critères pouvaient être mis en place pour réintégrer les communes à soutenir.

Nos représentants syndicaux ont également parlé du manque d’intégration des agriculteurs dans les coopératives. La mainmise des dirigeants sur ces structures les condamne à subir leur volonté. De plus, certaines d’entre elles commencent à acquérir des terres, leur donnant encore plus de poids face aux travailleurs agricoles. Monsieur Branco a été surpris de notre réaction. Sa vision des choses, c’est que les coopératives sont indispensables et nous rendent service.

Enfin, lorsque nous avons abordé le retard des aides PAC et le bas niveaux des prix agricoles, notre interlocuteur a voulu nous rassurer sur la remontée prochaine des prix de la viande.

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