C’est un peu la question que pose le ministère de l’Écologie aux concitoyens français. En effet, le ministère a lancé via son site Internet depuis le 12 juin et jusqu’au 3 juillet une consultation sur un projet d’arrêté fixant le nombre maximum de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2017-2018.

Devons-nous attendre des attaques sur l'Homme ?

En 1 an l'augmentation de la population lupine est de +23% (293 en 2015/2016 - 360 en 2016/2017), les attaques passent de 312 à 433 soit une progression de 39 %, le nombre de victimes indemnisées enregistre une évolution de 33%. Ce projet d’arrêté prévoit 40 prélèvements soit seulement une augmentation de 4 points ! En respectant l'évolution et face à l'augmentation des victimes, il faudrait au moins 46 prélèvements.

Mais même 46 prélèvements ne régleront pas le problème de la présence du loup pour les éleveurs, le pastoralisme et la ruralité dans son ensemble. La gestion de la présence du loup est très lourde et très stressante pour les éleveurs qui malgré leurs efforts découvrent au petit matin des cadavres de bêtes égorgées. Il n’est pas concevable qu’ils ne puissent bénéficier de la protection offerte par les tirs de prélèvement. De plus, de nombreux témoignages révèlent que le loup n’a plus peur et se rapproche dangereusement des habitations.

La Coordination rurale estime qu'il y a eu suffisamment de pertes et demande la révision du statut du loup dans la convention de Berne et dans la directive Habitats.

Aussi, elle appelle tous les agriculteurs à faire entendre leur voix et à écrire un commentaire avant le 3 juillet sur le site du ministère de l’Écologie.

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