La Coordination Rurale des Côtes d’Armor, représentée par sa présidente, Anne Renouard, et un administrateur, Stevenn Personne, a rencontré la sénatrice Madame Annie Le Houérou le 25 octobre dernier. L’occasion de revenir sur l’actualité agricole et les dossiers qui vont prochainement être abordés au Sénat.

Actualité des productions :

Nous lui avons fait part de l’inquiétude des agriculteurs quant à l’augmentation des matières premières, du prix du lait et de la conjoncture de la filière porcine. La notion environnementale a aussi été au cœur de cet échange : « Les agriculteurs des Côtes d’Armor sont dans l’incompréhension la plus totale concernant le durcissement réglementaires notamment avec la Directive Nitrates. Le sentiment d’injustice est vraiment très profond. »

Dossiers Sénat :

La CR 22 a souhaité revenir sur la loi EGAlim 2 votée par le Sénat : « Cette loi n’apporte aucune solution réelle au manque chronique des revenus des agriculteurs. Pour la CR, il ne s’agit que d’un texte creux visant à donner l’illusion d’agir en fin de mandat tout en reconnaissant implicitement l’échec cuisant de la loi EGAlim votée il y a 3 ans. »

Nous avons aussi discutés du statut des conjoints et conjointes collaborateurs qui devrait se limiter à cinq ans et rentrer en vigueur d’ici le 1er janvier 2022 : « La CR continue de militer pour que les aides sociales soient suffisantes pour le monde agricole et surtout pour une meilleure parité homme/femme. »

Le foncier a été un sujet important : « Les montages inadmissibles qui permettent à des investisseurs d’acquérir du foncier sous couvert d’écologie et de défiscalisation grâce à une réduction d’impôts sur le revenu de 25 %. »

Pour conclure cet entretien, il a été rappelé à la sénatrice que la question de l’installation en agriculture est primordiale : « Pour permettre le renouvellement des générations des agricultrices et agriculteurs bretons, il faut absolument des prix rémunérateurs. Aussi, le parcours à l’installation aidée doit être revu : il est beaucoup trop long et complexe. La DJA ne doit plus seulement être conditionnée à un diplôme, mais aussi à l’expérience professionnelle. »

Nous remercions sincèrement Madame la sénatrice pour l'écoute et l'attention qu’elle nous a accordée lors de cette rencontre et le temps qu’elle nous a consacré.

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